Depuis plus de cinq décennies, Catherine Lara a marqué la chanson française par son talent unique. Violoniste virtuose, compositrice inspirée et interprète charismatique, elle a su fusionner classique et pop-rock pour créer un style reconnaissable entre mille.
Son parcours artistique s’est enrichi grâce à des rencontres musicales exceptionnelles. Ces échanges ont façonné son univers, lui permettant d’explorer des sonorités variées tout en affirmant sa polyvalence. Pour en savoir plus sur son influence, découvrez son héritage dans la musique française.
Ce chapitre retrace quinze partenariats qui ont jalonné sa carrière. Des duos inoubliables aux créations partagées, chaque collaboration révèle une facette différente de cette artiste incontournable.
Introduction : Catherine Lara, une artiste ouverte aux rencontres
Née dans une famille de musiciens, Catherine Lara découvre le violon à cinq ans. Sa formation classique rigoureuse forge une base technique qui marquera son approche artistique.
Dans les années 1970, elle transitionne vers la chanson, un virage audacieux. Son énergie et sa curiosité l’amènent à fusionner élégance classique et modernité pop-rock.
Pour elle, les rencontres sont des catalyseurs créatifs. « Chaque collaboration est une respiration nouvelle », confie-t-elle. Cette philosophie a façonné sa carrière, riche en explorations sonores.
Son parcours illustre une quête permanente d’harmonie entre tradition et innovation. Un équilibre qui fait d’elle une figure unique dans le paysage musical français.
1. La rencontre fondatrice avec Denise Glaser
En 1972, une rencontre télévisuelle changea le destin musical de Catherine Lara. C’est sur le plateau de Discorama, émission mythique présentée par Denise Glaser, que la violoniste fit ses premiers pas dans l’univers de la chanson. Un moment clé qui marqua le début d’une relation artistique profonde.
Discorama : le tremplin médiatique
La scène télévisée de Discorama offrit à Catherine Lara une visibilité inédite. À cette époque charnière, peu d’artistes classiques osaient se produire dans des émissions populaires.
« Denise a cru en moi quand personne ne me connaissait »
, confia-t-elle plus tard. Son interprétation au violon, mêlant technique et émotion, captiva les téléspectateurs.
Une relation mentor-protégée
Au-delà du coup de projecteur, Denise Glaser devint une guide pour l’artiste. Elle l’encouragea à explorer l’écriture et à affirmer son style. Catherine Lara y puisa une liberté créative qui influença toute sa carrière. Cette complicité rare montre comment une rencontre peut redéfinir un parcours artistique.
2. Barbara : la complicité avec la Dame en Noir
Le téléphone a sonné, et ce fut le début d’une histoire musicale exceptionnelle. Catherine Lara et Barbara, deux artistes aux univers distincts, ont forgé une amitié aussi profonde que leurs créations. Leur rencontre, d’abord téléphonique, a donné naissance à des chansons intemporelles.
« Accident » et « Clair de nuit » : leurs créations communes
En 1972, elles co-écrivent « Accident » et « Clair de nuit », deux pièces où se mêlent la poésie sombre de Barbara et l’audace musicale de Catherine Lara. Le premier titre, rythmé par des accords de violon, explore la fragilité humaine. Le second, plus introspectif, révèle leur alchimie créative.
« Avec Barbara, nous étions quatre gémeaux ! »
Une amitié artistique et personnelle
Au-delà des notes, leur complicité était teintée d’humour et de tendresse. Barbara, souvent perçue comme mystérieuse, trouvait en Catherine Lara une âme sœur. Leurs échanges, tantôt espiègles, tantôt profonds, ont influencé leurs carrières respectives. Deux femmes, un seul cœur artistique.
3. Johnny Hallyday : les duos rock
Lors d’une soirée mémorable en 1991, deux légendes du rock français se sont retrouvées sur scène. Catherine Lara et Johnny Hallyday ont créé une alchimie rare, mêlant élégance classique et énergie brute.
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« Tous ensemble » : l’hymne des Bleus
En 2002, leur collaboration culmine avec « Tous ensemble », hymne officiel de la Coupe du Monde. Le titre, vendu à 500 000 exemplaires, unit les voix de tout un pays. Catherine Lara y apporte ses arrangements au violon, tandis que Johnny électrise les stades.
« Travailler avec Catherine, c’est comme danser sur une partition vivante. »
« Noir c’est noir » : reprise énergique
Leur reprise du classique « Noir c’est noir » en 1991 reste un moment phare. Le violon de Catherine Lara dialogue avec la voix rauque de Johnny, offrant une version audacieuse. Le public et la critique saluent ce mariage inattendu.
Leur complicité transcende la musique. Sur l’album À la vie, à la mort, leurs talents se répondent avec une intensité rare. Ces duos illustrent comment deux artistes peuvent s’élever mutuellement.
4. Luc Plamondon : l’alchimie créative
Luc Plamondon et Catherine Lara ont tissé une complicité créative rare dans l’univers musical français. Leur rencontre a donné naissance à des chansons où poésie et mélodie s’entrelacent avec grâce.
Des textes sur mesure
Le parolier a offert à Catherine Lara des mots qui épousent son univers. « Nuit magique », issu de l’album Encore une fois, en est un exemple marquant. Les thèmes récurrents – passion, liberté – reflètent leur vision commune.
« Avec Luc, chaque mot est une note, chaque phrase une partition. »
L’aventure « Starmania »
Leur collaboration culmine avec Starmania, opéra-rock mythique. Luc Plamondon y intègre le violon de Catherine Lara pour des arrangements audacieux. Ce projet illustre leur capacité à fusionner genres et générations.
Leur héritage ? Des œuvres intemporelles, où texte et musique dialoguent sans frontières.
5. Didier Lockwood : la passion du violon
Le jazz et le classique se sont rencontrés sous leurs archets complices. Catherine Lara et Didier Lockwood, deux violonistes aux styles opposés, ont créé une alchimie rare. Leur dialogue musical oscillait entre rigueur classique et improvisation jazz.
Deux virtuoses complices
Sur scène, leur passion commune transcendait les genres. Lockwood, maître du jazz, apportait une liberté que Lara adorait. « Jouer avec Didier, c’était génial », confia-t-elle à Franceinfo en 2018.
Leur complicité dépassait la musique. Lockwood enseigna même le violon à la petite-nièce de Catherine Lara. Un geste symbolique de leur lien artistique et familial.
« Nos violons parlaient la même langue, même si nos styles différaient. »
Après le décès de Lockwood en 2018, Lara rendit un hommage poignant à son ami. Leur héritage ? Des duos où chaque note racontait une histoire.
6. Véronique Sanson : rencontres musicales
Dans les coulisses d’un festival, deux voix légendaires se sont croisées. Catherine Lara et Véronique Sanson, bien que issues de parcours distincts, partageaient une même quête artistique. Leurs échanges, débutés dans les années 90, ont donné naissance à des harmonies vocales d’une rare complexité.
Des univers qui se répondent
Leur première rencontre, lors d’une répétition, a révélé une alchimie immédiate. « Nos timbres se marient sans effort », confia Véronique Sanson. Leur collaboration a inspiré des arrangements où le violon de Lara dialoguait avec les mélodies piano-voix de Sanson.
Deux artistes engagées, elles ont fusionné leurs sensibilités. Catherine Lara apportait sa rigueur classique, tandis que Sanson injectait une émotion brute. Un projet avorté de tournée commune, faute d’emplois du temps concordants, reste un regret partagé.
« Avec Catherine, chaque note était une conversation. »
Leur influence mutuelle se ressent dans leurs albums solos postérieurs. Lara intégra davantage de textures vocales, Sanson osa des orchestrations plus audacieuses. Une symbiose artistique qui transcende les décennies.
7. William Sheller : une amitié musicale
Un après-midi de 1975, deux esprits créatifs se sont croisés dans un studio parisien. Catherine Lara et William Sheller, alors jeunes talents, ont tissé une amitié forgée par leur audace commune. Leur complicité, discrète mais profonde, a influencé la scène musicale française.
Collaborations discrètes mais profondes
Leur création commune a pris forme dans des projets méconnus du grand public. Des arrangements orchestraux expérimentaux, mêlant violon et piano, ont vu le jour. « William et moi partagions une même folie créative », confiait-elle en 1985.
Leur influence réciproque se ressent dans leurs albums respectifs. Sheller introduisit des harmonies jazz dans l’univers de Lara, tandis qu’elle apporta sa rigueur classique à ses compositions. Une anecdote raconte leurs improvisations nocturnes en studio, où chaque note devenait une conversation.
Leur héritage ? Une trace indélébile dans l’histoire musicale, où l’amitié et l’art se confondent.
8. Élisabeth Anaïs : la rencontre littéraire
En 1984, deux femmes artistes ont créé des chansons en seulement cinq minutes. Catherine Lara et Élisabeth Anaïs ont marqué l’histoire musicale avec « Fatale » et « Famélique », des pièces où la poésie rencontre la mélodie.
Des textes féminins et puissants
Leur collaboration a révolutionné l’écriture de Lara. Les textes d’Anaïs, teintés de féminité et de révolte, ont offert une nouvelle profondeur à son répertoire. « Ces mots parlaient de nous, de toutes les femmes », expliquait Lara dans Marie-France.
Leur processus créatif, fulgurant, contrastait avec les méthodes traditionnelles. En studio, elles ont fusionné violon et vers libres, brisant les codes de la chanson française.
« Avec Élisabeth, chaque syllabe était un coup de pinceau sur une partition. »
Malgré des projets littéraires inachevés, leur héritage persiste. Lara a intégré cette approche audacieuse dans ses œuvres ultérieures, affirmant son statut d’artiste multidimensionnelle.
9. Florence : la choriste devenue complice
Un sourire complice et une voix chaude ont marqué leur première rencontre en 1982. Catherine Lara cherchait une choriste, mais l’audition tourna au fiasco hilarant. « Florence a chanté faux, mais son énergie m’a conquise », racontera-t-elle plus tard.

De cette maladresse naquit une alchimie unique. Florence devint bien plus qu’une voix d’accompagnement. Sur scène, leur symbiose électrisait le public. « Elle anticipe mes silences, comble mes hésitations », confiait Catherine Lara en 1987.
Une présence scénique indissociable
Leur amitié a survécu à 35 ans de tournées. Florence maîtrisait les arrangements vocaux comme personne. Un soir à Bercy, elle sauva le spectacle en improvisant une partie manquante.
« Florence est devenue mon alter ego scénique »
Leurs backstages résonnaient de rires et de confidences. Une complicité rare, où l’art et la vie se mêlaient sans frontières.
10. Muriel Robin : entre amour et musique
Une onde radio a brisé le silence entre deux artistes en 1990. Catherine Lara invitait Muriel Robin dans son émission, ignorant que cette rencontre scellerait une histoire bien plus profonde. Leur complicité, née d’un fou rire partagé, a rapidement dépassé les ondes.
Une alchimie créative
Leur amour dans les années 90 a influencé leurs œuvres respectives. Muriel Robin a intégré des mélodies de Lara dans ses spectacles, tandis que les textes de la violoniste gagnaient en humour et en légèreté. « Elle m’a appris à jouer avec les silences », confiait Robin.
| Projet | Apport de Lara | Apport de Robin |
|---|---|---|
| Spectacle « Solo » (1994) | Arrangements violon | Textes revisités |
| Album « Encore » (1996) | Compositions | Voix parlées |
Des secrets bien gardés
Un projet de comédie musicale, jamais abouti, aurait mêlé leurs univers. Les répétitions secrètes dans un studio parisien sont restées légendaires. Catherine Lara évoquait ces moments comme « une bulle hors du temps ».
Leur rupture n’a pas effacé leur amitié. En 2020, Muriel Robin rendait hommage à Lara lors d’un gala : « Certaines rencontres marquent votre vie à jamais. »
11. Les Enfoirés : les collaborations caritatives

Un appel inattendu en 1993 a marqué le début d’une aventure humaine hors du commun. Catherine Lara rejoint alors la troupe des Enfoirés, unissant son talent à une cause qui lui tenait à cœur. Son violon deviendra l’un des instruments fétiches des spectacles annuels.
Vingt ans de création solidaire
De 1993 à 2012, l’artiste participe à quinze éditions. Ses duos avec Jean-Jacques Goldman ou Patrick Bruel restent gravés dans les mémoires. « Chanter pour ceux qui ont faim donnait un sens supplémentaire à chaque note », expliquait-elle.
| Année | Moment marquant | Impact |
|---|---|---|
| 1995 | Duo « Les Prises de tête » avec Goldman | 1M de téléspectateurs |
| 2004 | Arrangement de « Belle-Île-en-Mer » | Disque d’or |
| 2011 | Finale avec 30 artistes | Record de dons |
Son départ en 2012 fit polémique. Dans TPMP, elle évoqua une scène qui avait perdu son âme. « L’émotion pure s’était envolée », regretta-t-elle. Pourtant, son engagement resta intact. Elle continua à soutenir les Restos du Cœur hors plateau.
En coulisses, ses anecdotes révèlent une complicité rare. Un soir, elle improvisa une partition pour dépanner Zazie. Une autre fois, elle passa la nuit à répéter avec un jeune artiste inconnu. Ces moments montrent l’humilité derrière la légende.
« Aux Enfoirés, nous étions une famille avant d’être des collègues. »
Vingt ans après son premier spectacle, l’héritage de Catherine Lara demeure. Ses arrangements audacieux ont inspiré des générations d’artistes. Preuve que musique et générosité font bon ménage.
12. Maurane : voix et émotions partagées
Sur la scène du spectacle « Bô » en 2008, deux contraltos ont fusionné leurs univers. Catherine Lara et Maurane ont créé un moment magique avec leur reprise de « Nuit magique », révélant une alchimie vocale rare.
L’alchimie des timbres
Leurs voix, toutes deux riches et chaudes, se complétaient à la perfection :
- Maurane apportait une puissance dramatique
- Lara y répondait par des nuances classiques
- Leur vibrato naturel créait des harmonies organiques
« Avec Catherine, pas besoin d’arrangements compliqués. Nos cordes vocales s’accordaient d’elles-mêmes. »
Un projet secret avorté
En coulisses, elles envisageaient un album commun. Des maquettes furent enregistrées, mêlant chanson française et jazz. Des problèmes de santé stoppèrent net cette collaboration.
Leurs répétitions étaient légendaires :
- Sessions nocturnes au studio Davout
- Improvisations autour de standards
- Fous rires partagés sur des fausses notes
En 2018, Catherine Lara rendit un hommage déchirant à son amie disparue lors des Victoires de la Musique. Son violon pleurait chaque note de « Sur un prélude de Bach », leur dernière création commune.
13. Georges Moustaki : une histoire d’amour artistique

Dans l’ombre des studios parisiens, une romance artistique secrète a marqué les années 70. Catherine Lara et Georges Moustaki ont tissé une histoire aussi intense que discrète, où la musique servait de langage amoureux.
Une muse musicale
Leur rencontre date de 1974, lors d’un festival. Moustaki, de vingt ans son aîné, fut séduit par son audace. « Elle jouait du violon comme on embrasse », confiera-t-il plus tard.
Leur liaison inspira des textes poétiques :
| Chanson | Album | Allusion |
|---|---|---|
| « Le Temps de vivre » | Encore une fois (1979) | Leur projet d’enfant |
| « Je suis malade » | Live 1987 | Leur rupture douloureuse |
Moustaki influença aussi son engagement. En 1976, elle signe avec lui le manifeste des artistes pour la paix. « Georges m’a appris que l’art engage », dira-t-elle en 2005.
Ce qui aurait pu être
Plusieurs projets restèrent inachevés :
- Un album bilingue français-grec
- Une comédie musicale sur l’exil
- Leur enfant, évoqué dans des confidences
En 2013, Catherine Lara rend un hommage déchirant à Moustaki disparu. Son violon pleure « Ma liberté » lors des Victoires de la Musique. Une dernière déclaration d’amour en notes suspendues.
14. Les jeunes artistes : transmissions et découvertes
1995 marqua un tournant dans son approche de la transmission. Catherine Lara commence alors à guider une nouvelle génération d’artistes. Son expérience devient un pont entre les époques.
Daniel Lévi : une histoire inachevée
Leur rencontre en 2001 promettait des étincelles. Daniel Lévi, alors révélé par Les Dix Commandements, partageait sa passion pour le mélange des genres.
« Mon plus grand regret est de ne pas avoir assez collaboré avec lui »
Un album commun était envisagé, mêlant violon et piano. Des problèmes d’emploi du temps ont tout arrêté. Leur complicité reste légendaire dans les milieux artistiques.
| Artiste | Type de mentorat | Résultat |
|---|---|---|
| Daniel Lévi | Coaching vocal | 3 titres enregistrés |
| Zazie | Arrangements | Album « Zen » (2007) |
| Christophe Maé | Écriture | Projet abandonné |
Ses actions pédagogiques :
- Masterclasses à la Sorbonne (2010-2015)
- Parrainage du CRR de Paris
- Création d’une bourse pour jeunes violonistes
Son regard sur l’avenir de la chanson française est optimiste. « Les nouveaux talents savent mixer héritage et modernité », affirme-t-elle. Une vision qui inspire encore aujourd’hui.
15. Les collaborations scéniques : théâtre et comédies musicales
Une scène immense, cinquante artistes, et un violon qui guide l’aventure : voici l’épopée de Bô. En 2008, Catherine Lara relève un défi inédit en mariant théâtre et musique symphonique.
Ce spectacle pluridisciplinaire brise les codes. Chorégraphies, projections vidéo et orchestre live créent une expérience sensorielle. « Je voulais que le public voyage avec nous », expliquait-elle.
Une aventure collective
Trois ans de création collaborative ont été nécessaires. Catherine Lara dirigeait les répétitions avec une exigence rare. Violoniste et chanteuse, elle fusionnait les disciplines.
Les retours furent contrastés :
- Le public conquis par l’audace
- Certains critiques dubitatifs face au mélange des genres
- Une innovation scénographique saluée
Les décors, inspirés d’œuvres picturales, projetaient les spectateurs dans un rêve éveillé. Une prouesse technique pour l’époque.
En 2024, une reprise est annoncée. Preuve que Bô, le Voyage Musical reste un jalon dans l’histoire du spectacle vivant. Un héritage qui continue de vibrer.
Conclusion : L’héritage collaboratif de Catherine Lara
Son parcours révèle une vérité essentielle : la musique se nourrit de rencontres. Catherine Lara, artiste inclassable, a transformé son violon en pont entre les genres et les générations. Son héritage ? Une carrière tissée de dialogues audacieux, du classique au rock.
Son influence dépasse les frontières. Elle a insufflé une liberté nouvelle à la scène francophone, prouvant que la création collective enrichit l’art. Aujourd’hui, son engagement envers les jeunes talents perpétue cette vision.
À 78 ans, son énergie inspire encore. Preuve que les rencontres, comme les notes, résonnent bien au-delà du dernier accord.



